Danielle Doucet
À propos / About
Mon travail est enraciné dans le mouvement — à travers la vie, l’expérience, et souvent, la survie.
Peindre est ma manière de donner un sens au monde et à ma place en son sein. C’est ainsi que j’affirme ma présence et que je traverse les changements — lorsque les mots ne suffisent plus, je me tourne vers le geste, la couleur, le rythme. La peinture devient alors non seulement un acte de création, mais un acte vital de continuité.
Dans ma pratique abstraite, je suis attirée par l’énergie humaine qui dépasse la forme — ce battement qui nous traverse, invisible mais profondément ressenti. Je me laisse guider par le mouvement : des couches qui se construisent et s’effacent, des gestes à la fois fragiles et puissants. Chaque œuvre devient la trace visuelle d’une identité en mouvement — ses passages, ses tensions, son évolution.
Je choisi des œuvres nées de la nécessité — des moments où peindre était la seule voie possible. Ce ne sont pas de simples images, mais des paysages émotionnels, façonnés par la mémoire, la résilience et la transformation. Elles portent l’empreinte du vécu, et témoignent que, même dans l’incertitude, l’élan de créer demeure.
Nées de la joie, du deuil ou du silence, mes peintures sont la preuve que la vie circule en moi — et que j’ai choisi d’y répondre en laissant une trace visuelle : j’étais là. Je suis là.

Danielle Doucet
My work is rooted in movement—through life, through experience, and often, through survival. Painting is how I make sense of the world and my place within it. It is how I assert presence and process change—when words are not enough, I turn to gesture, to color, to rhythm. Painting becomes not just an act of creation, but a vital act of continuity.
In my abstract practice, I am drawn to the human energy that exists beyond form—the pulse that moves through us, invisible yet deeply felt. I let movement guide me: layers built up and taken away, gestures that echo both fragility and force. Each piece becomes a visual trace of identity in motion—its shifts, its struggles, its evolution.
I chose works that emerge from necessity—moments where painting became the only way forward. These are not simply images; they are emotional landscapes, shaped by memory, resilience, and transformation. They hold the imprint of lived experience, and serve as proof that even in uncertainty, the drive to create remains.
Whether born of joy, grief, or stillness, my paintings are evidence of life moving through me—and my choice to respond by leaving behind a visual echo: I was here. I am here.
Publications

✨ Mouvement, couverture de
Créations Outaouaises – été 2025
Revue : Créations Outaouaises – numéro 3
*Été 2025 – Association des auteurs et auteures de l’Outaouais (AAAO)
Œuvre en couverture : Mouvement
Artiste : Danielle Doucet
Puisque vous êtes arrivé·e à la page 3, vous avez sans doute déjà contemplé la magnifique œuvre en couverture, intitulée Mouvement, signée par Danielle Doucet, artiste multidisciplinaire de la région de l’Outaouais.
Cette figure en déplacement, à la fois éthérée et ancrée, vous a-t-elle donné envie de plonger dans ce troisième numéro de Créations outaouaises, la revue de l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais? Le hasard — ou plutôt la justesse des liens entre arts visuels et écriture — veut que cette œuvre résonne profondément avec les textes qu’elle précède.
– Extrait du prologue de Louis Noreau
📖 Créations outaouaises est disponible chez plusieurs libraires du Québec, dont Bouquinart à Gatineau.
✨ Éternelle, œuvre de Danielle Doucet
N’oublie surtout pas que je t’aime
Éditions David – Parution le 11 février 2025
ISBN : 978-2-89866-035-1
La couverture du recueil N’oublie surtout pas que je t’aime, publié aux Éditions David, présente l’œuvre Éternelle de l’artiste visuelle Danielle Doucet. Cette toile, à la fois douce et puissante, capte le mouvement intérieur, les strates du vécu et la profondeur d’un sentiment qui persiste au-delà des mots.
Le recueil réunit les voix vibrantes de neuf jeunes autrices et auteurs issus de l’Outaouais : Audrey Sigouin, Alesia Flueras, Jason Vianda, Victoria Norton-Poulin, Véronick Duval, Richelle Desrosiers, Eve Bilodeau, Isabelle Larivière et Émile Royer. À travers nouvelles et poèmes, ils explorent les grandes thématiques de leur génération : l’amour, l’amitié, la santé mentale, la mémoire et l’histoire.
Ce projet est né d’une initiative de l’Association québécoise des Salons du livre (AQSL), avec le soutien du Secrétariat à la jeunesse, et porté par le Salon du livre de l’Outaouais (SLO). Il a offert une expérience de publication professionnelle à ces jeunes talents, guidés par quatre écrivain·e·s mentor·es : Annie-Claude Thériault, Mishka Lavigne, Éric Mathieu et David Ménard.
L’œuvre Éternelle entre en résonance avec le titre et le contenu du recueil. Elle évoque ce qui perdure à travers les élans, les silences et les métamorphoses : ce besoin vital d’aimer, de créer, de laisser une trace.
📚 N’oublie surtout pas que je t’aime est disponible dans les librairies du Québec, notamment chez Bouquinart à Gatineau.
Une publication des Éditions David, en collaboration avec l’AAAO et plusieurs partenaires culturels de l’Outaouais.



✨Un jour derrière l’horizon (Fr)
Oeuvre couverture réalisée par Danielle Doucet
Éditions Interligne, 2010 — Collection Fugues/Paroles
Titre de l'oeuvre: La forêt le rejoint
Pour le recueil Un jour derrière l’horizon, publié aux Éditions Interligne en 2010, Danielle Doucet a créé l’image de couverture avec son œuvre La forêt le rejoint. Inspirée par un paysage abstrait et un ciel enflammé, cette œuvre fait écho à la portée universelle du recueil : un voyage poétique au cœur des cultures, des douleurs, mais aussi de l’espérance.
Dans cette mélopée de l’exil, l’autrice Nathalie Fave nous transporte du désert marocain aux plaines de l’Ouest canadien, en passant par les orangers d’Andalousie. Les mots portent la mémoire, la révolte, mais surtout l’espoir.
Par la couleur, la texture et l’intuition du geste, l’image de Danielle Doucet accompagne magnifiquement cette poésie en mouvement.
🇬🇧 Description (English)
For the poetry collection Un jour derrière l’horizon, published by Interligne in 2010, Danielle Doucet created the cover image with her artwork La forêt le rejoint. The piece, evoking an abstract landscape and a blazing sky, captures the book’s universal tone: a poetic journey through cultures, human suffering, and hope.
The author, Nathalie Fave, takes readers from Moroccan souks to the snowy plains of Western Canada, where the senses awaken to scent, sound, and spirit. Her vibrant, lyrical language speaks of exile, beauty, and resilience.
Danielle’s image, rich in movement and colour, mirrors the emotional depth of this powerful poetic work.
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Artwork / Œuvre : La forêt le rejoint, Danielle Doucet
Invitation au vernissage de Corps et âmes
Une exposition de l’artiste Danielle Doucet
Le Centre d’action culturelle de la MRC de Papineau vous invite au vernissage de l’exposition Corps et âmes, mettant en valeur des œuvres de l’artiste Danielle Doucet. Le vernissage se déroulera le dimanche 11 septembre prochain à 14 h au Centre d’action culturelle, à Montebello. L’artiste gatinoise, originaire de Ripon, sera sur place pour rencontrer le public. Des bouchées chocolatées gracieusement offertes par la chocolaterie Chocomotive et un cidre aromatisé à la poire de la micro cidrerie Les Pommes perdues seront servis.
Les couleurs que l'on porte 40, techniques mixtes, 12'' x 9''
Description du projet
Dans l’exposition Corps et âmes, l’artiste propose une série de tableaux où les portraits d’humains transmettent des émotions et des conditions de vie, passant par le bien-être, le tourment, la dualité, la solitude ou la réflexion. Cette exposition émane davantage d’une introspection sensorielle plutôt que du désir de créer quelque chose d’esthétiquement beau à regarder. C’est un regard sur l’humanité, et chaque personne qui s’attardera à regarder les tableaux devrait pouvoir s’y identifier et ressentir une émotion familière.
Est-ce que la manière de communiquer ou de créer est devenue tout autre avec le confinement et l’usage extrême des réseaux sociaux? Les œuvres présentées sont un témoignage de cette période bouleversante
Les couleurs que l'on porte 33, techniques mixtes, 14 x 21.5"
Mot de l’artiste
Je compare ma démarche toute gestuelle à une chorégraphie où dominent la spontanéité et le lâcher-prise quant aux règles et aux idées reçues.
Avec une esthétique résolument expressionniste, pinceaux, couteaux et spatules contribuent au processus gestuel venant faire apparaître des traces et des formes issues d’intuitions et de visions personnelles.
Inspirée par la beauté dans l’imperfection, j’ai la préoccupation ultime de rester authentique au processus créatif qui est au cœur de mon expression et mon sujet de prédilection.
Dans l’action, je favorise l’improvisation et l’exploration, dont le processus sert de fil conducteur et de catalyseur.
Par l’exploration, je découvre de nouvelles façons de communiquer et de mettre en valeur l’importance de l’expression de soi : « Je tente de projeter le moment présent. J’expose le vrai, le ressenti. »
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Aylmer, Gatineau
Le jeudi 23 juin
ARTS
Une «explosion de couleurs» pour inaugurer le nouveau Centre des arts La Fab
YVES BERGERAS
Le Droit
Rebaptisé Centre des arts La Fab sur Mill depuis son déménagement, le Centre artistique La Fab, à Chelsea, inaugurera sa nouvelle galerie samedi 9 juillet, en accueillant une série de toiles abstraites signées Danielle Doucet.
Du 9 juillet au 21 août, l’artiste visuelle Danielle Doucet y présentera l’exposition Vue, réunissant plus d’une vingtaine de peintures à l’acrylique sur toile et sur panneaux de bois.
Un vernissage sera organisé en présence de l'artiste le 9 juillet, de 13h à 17h.
Chez Danielle Doucet, artiste «fascinée par les effets inattendus de l’eau sur l’acrylique», «tout est improvisation», explique le centre La Fab, qui promet aux visiteurs de cette exposition inaugurale «une explosion de couleurs».
Pinceaux, spatules ou «outils inusités», tout peut servir à Mme Doucet pour appliquer la couleur sur la surface ou pour «retirer» de la matière.
«Ce processus fait naître des traces et des formes issues de mes intuitions et visions personnelles», témoigne l’artiste, qui compare sa démarche à la gestuelle des chorégraphies «où dominent la spontanéité et le lâcher-prise des règles et des idées reçues».
Plus jeune, elle a pu «exploiter ses talents de chorégraphe», notamment au sein de la troupe Oueskarini, dans la Petite Nation. Cette expérience lui a «ouvert les portes de l’imaginaire» et contribué à son exploration de la dynamique gestuelle, estime-t-elle.
Une œuvre abstraite récente signée Danielle Doucet
CENTRE DES ARTS LA FAB SUR MILL
Ses œuvres – «d’une esthétique résolument expressionniste» – visent à provoquer «un dialogue avec le spectateur».
«Je ne cherche pas à livrer un message, mais j’encourage plutôt le spectateur à trouver le sien, explique l’artiste. L’art est fait pour toucher l’émotion et l’émotion est au cœur de la création. [...] Je tente de projeter le moment présent. J’expose le vrai, le ressenti et tente de faire jaillir la lumière en chacun de nous.»
Danielle Doucet, qui a grandi à Ripon, Chénéville et Papineauville puis a poursuivi des études en arts visuels à Montréal. Elle a travaillé dans le milieu de la mode (haute couture) pendant près de dix ans avant de se remettre à la peinture.
Elle a depuis participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives.
Membre du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) et de son équivalent canadien (le CARFAC) et membre du jury pour le Conseil des Arts du Canada, Danielle Doucet fut la toute première présidente des Ateliers du ruisseau, à Gatineau.
Lauréate de plusieurs prix, elle enseigne la créativité dans divers ateliers et galeries.
Le vernissage sera l'occasion de bavarder avec l’artiste, mais aussi de visiter les nouveaux locaux du centre, désormais logé dans l’ancienne église unie Grâce de Chelsea (8, chemin Mill)
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Le Centre des arts La Fab sur Mill est ouvert du vendredi au dimanche, de 13h à 17h.

The Low Down to Hull and Back News
June 29- July 5, 2022
Painter showcases free spirited art
By Hannah Sabourin
Expressionist painter Danielle Doucet never approaches a blank canvas with a plan.
This Gatineau artist goes with the flow - literally. She works with water, mixing in acrylic paint and letting the concoction swoosh freely across the canvas. She combines muted and vibrant colours, allowing them to blend and mesh as they please. Based on the final results of her paintings, the colours seem to live by their own rules: free-spirited and wild.
From July 9 to Aug. 21, Doucet will show her abstract paintings in the newly renovated art gallery at La Fab sur Mill in Chelsea.
Against newly painted white Doucet’s art pops out like dozens of little explosions frozen in mid-air.
“I don’t start (my pieces) with inspiration. I’m very exploratory with my work until I find a direction, and then I just go with it,” Doucet explained. “I never know where I am going to end up”.
“This process is fun, but it’s also scary because it’s like walking on a tight rope” added the artists.
Even though she is afraid of falling off said tight-rope, “It happens all the time,” she said with a shrug. With exploration, the good comes with the bad.”
From creation to display Doucet said, she aims to separate her ego from her work.
“When I begin a painting the ego tries to take control.” Explained Doucet. But as she works on a piece, she eventually relinquishes control,” explained Doucet. But as she works on a piece, she eventually relinquishes control of the paint. The she encourages it to take on a life of its own.
For her upcoming exhibit, she says she hopes that viewers do not see her pieces like a puzzle to solve, nor does she want people to search for buried meaning.
Instead, she said that visitors should engage in a conversation with the art. “What I want people to do is to make their own stories from what they see,” said Doucet. “Because, as humans we don’t all see the same things,” she added.
To this end, she doesn’t like to give titles to her works, explaining that titles burden the visitor with the expectation that they should see what the artist sees.
“It’s not important what I see,” she continued. . “The spectator must question what they see in a painting,” Doucet said, adding that she aims to make art that can become an endless basin of creative interpretations.
Her paintings may help guests explore their emotional landscape. This style does not seek to replicate real-world, easily recognizable objects. Instead, she intends to make intimate inexplicable feelings public. When one looks at her paintings, they are left looking inwards. In its rawest form, her art is a plea for connection.
“I concentrated on abstract work because a lot of my pieces look like nature. So I thought it would look good in the environments,” she said, looking out onto the rows of tall trees from the window in the Chelsea gallery.
Danielle Doucet and La Fab sur Mill invite people of all ages to a soiree on July 9, 2022, from 1 to 5 p.m.
Traduction :
La peintre expressionniste Danielle Doucet n'aborde jamais une toile avec un plan.
Cette artiste Gatinoise suit le courant - littéralement. Elle travaille l'eau, mélangeant la peinture acrylique et laissant la concoction couler librement sur la toile. Elle combine des couleurs douces et vibrantes, leur permettant de se mélanger et de s'emboîter à leur guise. Sur la base des résultats finaux de ses peintures, les couleurs semblent vivre selon leurs propres règles : libres d'esprit et sauvages.
Du 9 juillet au 21 août 2022, Doucet exposera ses peintures abstraites dans la galerie d'art récemment rénovée de La Fab sur Mill à Chelsea.
Contre les murs blancs nouvellement peints, l'art de Doucet apparaît comme des dizaines de petites explosions figées dans les airs.
"Je ne commence pas (mes pièces) avec une idée. Je suis très exploratoire avec mon travail jusqu'à ce que je trouve une direction, puis je suit le courant », a expliqué Doucet. "Je ne sais jamais où je vais finir".
"Ce processus est amusant, mais c'est aussi effrayant parce que c'est comme marcher sur une corde raide", ajoute l’artiste.
Même si elle a peur de tomber de ladite corde raide, "Cela arrive tout le temps", a-t-elle dit avec un haussement d'épaules. "Avec l'exploration, le bon vient avec le mal ".
De la création à l'affichage, Doucet vise à séparer son ego de son travail.
"Quand je commence un tableau, l'ego essaie de prendre le contrôle," explique Doucet. Mais au fur et à mesure qu'elle travaille sur une pièce, elle finit par lâcher prise", a expliqué Doucet. Au fur et à mesure qu'elle travaille sur une pièce, elle l'encourage à prendre une vie bien à elle.
Pour sa prochaine exposition, elle dit qu'elle espère que les téléspectateurs ne voient pas ses pièces comme une énigme à résoudre, et qu'elle ne veut pas non plus que les gens recherchent un sens caché.
Au lieu , elle aimerait que les visiteurs s’engagent dans une conversation avec l'art. "Ce que je veux que les gens fassent, c'est créer leurs propres histoires à partir de ce qu'ils voient", a déclaré Doucet. "Parce que, en tant qu'êtres humains, nous ne voyons pas tous les mêmes choses", a-t-elle ajouté.
À cette fin, elle n'aime pas donner de titres à ses œuvres, expliquant que les titres crée des attentes pour le visiteur dans l'attention de ce qu'il devrait voir.
"Ce que je vois n'a pas d'importance", a-t-elle poursuivi. . "Le spectateur doit remettre en question ce qu'il voit dans une peinture", a déclaré Doucet, ajoutant qu'elle vise à créer un art qui peut devenir un bassin sans fin d'interprétations créatives.
Ses peintures peuvent aider les invités à explorer leur paysage émotionnel. Ce style ne cherche pas à reproduire des objets du monde réel facilement reconnaissables. Au lieu de cela, elle a l'intention de rendre publics des sentiments intimes. Quand on regarde ses toiles, on reste tourné vers l'intérieur. Dans sa forme la plus brute, son art est un plaidoyer pour la connexion.
« Je me suis concentré sur le travail abstrait pour l’exposition, car beaucoup de mes pièces s’approchent de la nature, a Chelsea elles sont dans leur environnement, a-t-elle déclaré en regardant les rangées de grands arbres depuis la fenêtre de la galerie de Chelsea.